INTRODUCTION
Cet article est le premier d’une longue série sur les huiles essentielles et leur utilisation, il s’agit d’une introduction à une véritable encyclopédie de l’aromathérapie qui paraîtra petit à petit sur ce blog.
SES PLANTES AMIES DE L’HOMME
Sur tous les continents on peut observer des traces fort anciennes de l’utilisation des plantes en médecine, cuisine et parfumerie.
L’Homme de Néandertal ne récoltait-il pas la Centaurée soixante-mille ans avant notre ère ?
En Chine, l’Empereur Chem-Nong (près de 3.OO0 ans avant J-C) consigne dans le Pen Ts’ao l’usage de plus de 100 plantes. Cet ouvrage restera d’actualité jusqu’au 16ème siècle, où, revu et corrigé par Li Che Tchen il recense dès lors plus de 1.000 plantes médicinales.
En Inde, trente siècles avant notre ère Susruta pratiquait déjà l’anesthésie à l’aide du Chanvre Indien.
En Egypte, les huiles et essences étaient couramment utilisées, en particulier dans les pratiques de momification.
Les Grecs et plus particulièrement Hippocrate dans les 72 livres du « Corpus Hippocratum » reconnaissent aux maladies des causes naturelles et proposent de les soigner en favorisant l’autoguérison par l’utilisation des plantes et plus particulièrement des aromates.
Le Romain Dioscoride, au 1ersiècle réalisa dans son « Materia Médica », l’inventaire de 519 espèces de plantes. C’est Avicenne, auteur du « Canon de la Médecine », qui inventera l’alambic vers l’an 1.000. En alchimie la distillation est considérée dès lors comme une opération majeure qui en concentrant les forces cosmiques contenues dans les plantes symbolise les métamorphoses de l’alchimiste lui-même.
LA SCIENCE ET LES HUILES ESSENTIELLES
Les premières expérimentations considérées comme scientifiques eurent lieu en France en 1887. En 1910 Martindale effectuera la classification des huiles essentielles en fonction de leurs pouvoirs antiseptiques par rapport au phénol. A la même époque des expériences vont démontrer que l’huile essentielle de Citron détruit le pneumocoque en 3 à 12 heures et le bacille d’Eberth (un des agent de la Typhoïde) en 1 à 3 heures. En 1922 Morel et Rochaix confirment que le thymol et l’eugénol sont efficaces sur les bacilles de Koch, d’Eberth, sur le staphylocoque doré et le proteus vulgaris.
LES PLANTES ET L’ENERGIE SOLAIRE
C’est en concentrant l’énergie solaire que les plantes fabriquent des centaines de molécules aromatiques que nous allons retrouver dans les huiles essentielles. Ces molécules se classent en catégories ayant chacune des pouvoirs spécifiques.
Vous pouvez les retrouver dans la partie : La Chimie Aromatique.
MICROBES ET HUILES ESSENTIELLES
Le pouvoir anti-microbien des plantes en général et des huiles essentielles qu’elles renferment en particulier n’est plus à démontrer. Il peut cependant être utile de connaître plus précisément la classification réalisée sur les huiles essentielles grâce à l’aromatogramme. Cette classification permet d’utiliser les huiles essentielles avec précision sans entraîner les effets secondaires des antibiotiques. On a pu constater que le Ravensare (Ravensara aromatica) par exemple, stoppe la grippe en 24 à 48 heures.
De plus les huiles essentielles sont eubiotiques (par opposition à antibiotique, défavorables à la vie).
LES HUILES ESSENTIELLES ET L’ENERGETIQUE
Les huiles essentielles ont la particularité d’émettre des rayonnements électromagnétiques variant de longueurs d’ondes en fonction des molécules contenues. Ces molécules vont recharger les organes en sous-énergie en leur apportant des électrons. Ainsi, les huiles essentielles rechargent en énergie les cellules organiques et celles du système sympatique.
LES DEFENSES NATURELLES DES ORGANISMES HUMAINS ET ANIMAUX SONT EN ETROITE RELATION AVEC LEURS RESERVES D’ENERGIE.
QU’EST-CE QU’UNE PLANTE AROMATIQUE ?
Nous désignerons par cet adjectif une plante qui contient dans ses organes reproducteurs, ses feuilles, fruits, graines, écorces ou racines, suffisament de molécules aromatiques contenant le ou les principes essentiels de la plante.
QU’EST-CE QU’UNE ESSENCE ?
L’essence est une substance aromatique naturelle que la plante sécrète par le biais de ses organes reproducteurs. Pour ce qui est des agrumes (orange, citron, pamplemousse, etc…) elle est extraite directement par gratage du zeste sous un courant d’eau. Assez paradoxalement on l’appelle essence parce qu’il n’y a pas eu de distillation.
QU’EST-CE QU’UNE HUILE ESSENTIELLE ?
L’Huile Essentielle contrairement à l’essence, est obtenue par distillation à la vapeur d’eau des plantes ou parties de plantes aromatiques.
L’huile essentielle est par conséquent une essence distillée. L’essence et l’huile essentielle sont deux substances totalement différente tant par leur vertus thérapeutiques et par leur procédés respectifs d’extraction, que par les modifications biochimiques, donc moléculaires, que subit l’essence lors de la distillation qui en fera une huile essentielle.
Toutefois, l’usage populaire a conservé l’appellation « essence » pour les huiles essentielles, d’où des confusions toujours possibles. Pour conclure, nous rappellerons, que contrairement à ce que pourrait laisser croire son nom, l’huile essentielle pure et naturelle ne contient aucun corps gras puisqu’elle est uniquement composée de molécules aromatiques volatiles.
MISE EN GARDE
Les Huiles Essentielles ne sont pas comme beaucup le répètent une « médecine douce », ce sont des produits dangereux lorsqu’elles sont utilisées sans précautions et surtout sans connaissance et il est regrettable que des personnes sans formations soit autorisées à commercialiser et conseiller ces produits. Les aberrations que l’on peut trouver sur le net et particulièrement sur les réseaux sociaux sont légions.
En effet les Huiles essentielles concentrent dans un flacon de quelques millilitres le principe actif de centaine de kilos voire de tonnes de plantes. Vous viendrez-t-il à l’idée de dévorer 100 ou 200 kilos de Basilic ????
En cas d’utilisation prolongée et en cas d’utilisation d’Huiles Essentielles que vous ne connaissez pas ayez toujours recours aux conseils d’un aromathérapeute, médecin ou non mais connaissant son sujet. Ne faites pas systématiquement confiance à de quelconques vendeurs qui souvent ne connaissent rien aux Huiles Essentielles, cela étant aussi le cas malheureusement dans de nombreuses pharmacies.
L’EFFET CONTRAIRE
Certaines Huiles Essentielles, à l’instar de certaines plantes, présentent des possibilités d’effet inversé. C’est à dire que l’Huile Essentielle apportera le contraire de ce pourquoi elle a été prescrite en cas de mauvaise utilisation.
La dose normale d’une plante ou d’un produit actif est ce que nous appelons la « dose physiologique ». Cette dose physiologique varie d’un individu à l’autre et doit donc être déterminé avec sérieux et compétences. Si cette dose est respectée nous obtiendrons le résultat escompté, par contre si cette dose est dépassée nous risquons dans certains cas d’obtenir l’effet inverse ce qui peut être dramatique dans certaines situations comme la dépression, la tension, etc.
Dans le respect de cette dose physiologique il sera bon de se rappeler que la plupart des dosages prescrits dans la littérature le sont pour des adultes, il nous faudra donc adapter la posologie à l’utilisation par l’enfant. Enfin, certaines huiles peuvent chez l’enfant présenter cet effet inverse simplement parce que le composant principal est incomptatible avec un organisme en formation, un exemple classique est celui de l’Eucalyptus Globulus qui peut chez l’enfant amener des sensations d’étouffements pouvant aller jusqu’à la crise d’épilepsie.
Nous terminerons en précisant que la plupart des huiles contenants des cétones sont interdites chez l’enfant et celles contenants phénols sont à utiliser avec beaucoup de précautions. Pour conclure rappelons que les Huiles Essentielles ne sont pas hydrophyle et par conséquent le meilleur moyen d’en nettoyer une application accidentelle, (yeux, peau) est d’appliquer une huile grasse avant de rincer celle-ci avec un savon de marseille.
Bien entendu sur chaque fiche individuelle des huiles essentielles seront reprises les précautions d’emplois spécifiques.
UN PEU D’HISTOIRE
Les huiles essentielles étaient utilisées par les Egyptiens, leur extraction se faisait semble-t-il à cette époque par macération dans une huile support des fleurs ou partie de plantes aromatiques et chauffage du mélange, l’inconvénient était bien sûr de n’avoir jamais l’huile essentielle pure, ou encore par la technique de l’enfleurage que nous décrirons plus loin. Les parfums étaient obtenus par trituration des plantes aromatiques dont on extrayait ainsi le suc.
EXTRACTION A FROID DES ESSENCES
Les essences sont donc des huiles essentielles d’agrumes, beaucoup sont très intéressantes à commencer par le Citron. Dans cette catégorie on trouvera donc le Citron, l’Orange douce, le Pamplemouse, la Mandarine, la Bigarade, la Bergamote, etc… Le zeste est gratté sous un courant d’eau pour faire éclater les petites poches d’essence. Une fois l’essence extraite elle remonte à la surface de l’eau puisque sa densité est inférieure à un .
DISTILLATION A LA VAPEUR D’EAU
C’est la technique la plus couramment pratiquée. Elle consiste à utiliser un alambic composé d’une réserve d’eau d’où la vapeur sous l’action du chauffage va passer dans une cuve contenant les plantes, parties de plantes ou les fleurs. En passant à travers les plantes sous une pression importantes la vapeur entraîne les particules aromatiques qui formeront l’huile essentielle. La cuve de plante est un peu comme un énorme auto-cuiseur. A la sortie de la cuve, la vapeur entre dans le serpentin chargée d’huile essentielle et va se recondenser dans ce que l’on appelle un vase florentin. Le vase florentin étant un récipient généralement à double parois ou l’huile essentielle se condense sur l’eau pour la plupart des huiles essentielles et au fond de l’eau pour les huiles essentielles lourdes comme l’Origan (Origanum compactum) dont la masse est supérieure à un, il suffit alors d’ouvrir le robinet et soutirer la partie huile essentielle. Cette méthode, utilisée pour 90 % des huiles essentielles est dites à vapeur chaude, celle-ci pouvant atteindre, la pression aidant, les 140° voire plus à l’intérieur de la cuve. L’un des inconvénient est de détruire certaines molécules aromatiques fragiles. Il exisste une autre méthode où la température est un moins élevée du fait d’une pression moindre, qui est dites à « feu nu ». La Ciste Ladanifère est souvent distillée suivant ce procédé. Enfin, il existe une technique très peu utilisée et à ma connaissance exclusivement sur des plantes bio et que l’on peut appeler extraction à la « vapeur froide ». Pour éviter la montée en température on travaille avec une cuve sans pression, et avec une vapeur à 80° (l’eau vaporise entre 80 et 85° suivant sa charge minérale et bout à 100° lorsqu’elle est pure). On obtient ainsi des huiles essentielles dites « Azéotropiques ». Ces huiles d’une qualité vraiment exceptionnelles tant sur le plan chimique que vibratoire sont malheureusement d’un coût particulièrement élevé du fait de la production presque deux fois inférieure à poids égal de plantes.
L’ENFLEURAGE
l s’agit de l’un des moyens d’extraction les plus anciens, bien antérieur à l’alambic. Aujourd’hui délaissé il ne sert plus que pour l’extraction d’huiles essentielles très fragiles et que la vapeur d’eau détruirait en partie. On obtiendra ce que l’on appelle « une absolue ». C’est grâce à ce procédé que sont extraites les absolues de Lilas, de Muguet, de Réséda, de Jasmin ou de Narcisse. Les produits ainsi obtenues sont parmi les plus chers et les plus rares.
LA TECHNIQUE
On travaille à température ambiante et ainsi les parfums fragiles ne sont pas altérés. On utilise des chassis de verre sur lesquels on étale une couche de graisse d’environ 2 cm sur laquelle on va étaler les fleurs. Ensuite on renouvellera l’apport de fleurs tous les trois ou quatre jours en retirant les précédentes et cela une trentaine de fois. Une fois la couche de graisse imprégnée de parfum, on débarasse ce dernier de la graisse et le produit obtenue est de toute première qualité. On pratique également avec des toiles de coton tendues sur des treillis métalliques, les fleurs sont déposées sur les toiles et suent petit à petit leur parfum. Une fois la toile saturée, il suffit de la presser pour récolter le précieux liquide.
RENDEMENT DE LA DISTILLATION POUR QUELQUES PLANTES
NOM FRANCAIS | RENDEMENT EN % |
Buchu | 1 à 2 |
Angélique Archangélique | 0,4 à 0,8 |
Cèleri | 1,5 |
Armoise blanche | 1 à 1,4 |
Estragon | 0,5 |
Petit Calament | 0,25 à 0,30 |
Ylang ylang | 1 à 2 |
Carvi Noir | 3 à 6 |
Camomille Romaine | 0,4 à 1 |
Camphre | 2 à 3 |
Cannelle | 1 à 2 |
Fleur d’Oranger (Néroli) | 0,05 à 0,1 |
Petit Grain Orange (Feuilles) | 0,2 à 0,4 |
Orange Zeste | 1 à 2 |
Citron Zeste | 0,5 |
Ciste Ladanifère | 0,02 |
Coriandre | 3 à 4 |
Cumin | 2 à 4 |
Cyprès | 0,4 à 0,5 |
LES HUILES ESSENTIELLES ET LES COULEURS
Outre leur rapport direct avec un ou plusieurs chakras et un ou plusieurs corps subtils chaque huile essentielle possède une vibration couleur voire plusieurs. Ces vibrations couleurs vont nous permettre d’utiliser en quelque sorte les huiles essentielles comme des outils de chromothérapie.
Dans la page ci-dessous vous trouverez une bande couleur correspondant directement aux huiles essentielles qui sont dans le cadre immédiatement en-dessous. Bien évidemment ces couleurs permettent également de rapprocher chaque huile à nouveau d’un chakra soit par l’identité chromatique soit par la complémentarité.
Rouge |
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Achillée Millefeuille, Ajowan, Angélique archangélique (op.racines), Baie de St Thomas, Basilic Saint ou Tulsi, Bois de Santal, Cannelle, Carotte, Cèleri, Costus, Cumin, Galbanum, Gingembre, Girofle, Nard de l’Himalaya, Noix de muscade, Origan, Patchouly, Poivre noir, Sarriette, Serpolet, Thym (thymol), Valériane, Vétiver. | |
Orange |
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Benjoin, Bergamote, Bois de Santal, Bois de Siam, Ciste, Copaiba, Gingembre, Mandarine, Néroli, Orange, Petit grain bergamote, Petit grain mandarine, Petit grain orange, Vanille, Ylang-ylang. | |
Jaune |
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Anis, Basilic Indien, Camomille romaine, Carotte (op.semences), Citron, Citronelle, Curcuma, Estragon, Eucalyptus citriodora, Eucalyptus staigeriana, Fenouil doux, Galbanum, Géranium rosat, Gingembre, Hélichryse italienne (immortelle), Ledum, Lemongrass, Leptosperme citronné, Litséa, Menthe bergamote ou citronné, Palmarosa, Pamplemousse, Petit grain citron, Pistache, Verveine citronnée. | |
Vert |
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Anis, Basilic, Basilic indien, Epinette noire, Epinette bleue, Estragon, Lemongrass, Leptosperme citronné, Litséa, Limette, Marjolaine, Mélisse, Menthe bergamote ou citronné, Pin sylvestre, Pin maritime, Pistache lentisque, Pruche, Sapins, Thym (linalol), Verveine. | |
Turquoise |
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Cajeput, Eucalyptus radiculé, Eucalyptus smithii, Inule odorante, Laurier noble ou d’Apollon, Menthe verte, Myrte verte, Myrte rouge, Niaouli, Romarin (1.8 cinéole), Thym (géraniol), Thym (linalol), Sauge sclarée | |
Bleu |
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Cajeput, Camomille matricaire ou allemande, Cardamone, Coriandre, Elémi, Eucalyptus radiculé, Eucalyptus globulus, Galanga, Laurier noble, Myrrhe, Menthe poivrée, Menthe verte, Menthe pouillot, Myrte verte, Myrte rouge, Niaouli, Romarin (1.8 cinéole) | |
Indigo |
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Aneth, Armoise, Epinette blanche, Eucalyptus dives, Eucalyptus globuleux, Eucalyptus phellandra, Hélychryse italienne, Hysope officinale, Romarin (verbénone), Santoline, Sauge officinale, Tanaisie. | |
Violet |
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Cèdre de l’Atlas, Cèdre de l’Himalaya, Cyprès, Encens, Genévrier, Lavande vraie, Lavande aspic, Lavandin abrial, Manuka, Myrrhe, Rhododendron. | |
Magenta |
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Benjoin, Champaca, Ciste ladanifère, Copaha, Encens, Géranium bourbon, Jasmin, Kanuka, Lotus, Manuka, Myrrhe, Nard de l’Himalaya, Néroli, Rhododendron, Rose, Vanille bourbon. |
Ce rapport à la couleur peut-être d’une aide précieuse pour sélectionner parmi plusieurs huiles essentielles adaptées à un cas celle qui correspondra le mieux à la personne concernée.
Particulièrement en énergétique, domaine dans lequel il est relativement facile de déceler le chakra en souffrance. Il faudra cependant ne pas oublier que bien souvent ce n’est pas la couleur correspondante au chakra qui nous sera utile mais sa complémentaire. Ainsi il ne sera pas rare d’uliser par exemple du rouge sur un chakra frontal ou de l’indigo sur un ombilical de manière à compenser ainsi le dérèglement du centre d’énergie.
Nous verrons par la suite quelle est la correspondance directe des huiles essentielles avec les corps subtils et l’élément.
LES HUILES ESSENTIELLES ET LES CHAKRAS OU CENTRE D’ENERGIE
Outre la vibration couleur, chaque huile essentielle possède une vibration qui la rattache à un chakra, à un corps subtils et par ce biais à un élément. Le tableau ci-dessous permettra à ceux qui le veulent de confectionner des sprays auriques efficaces et justes.
Chakras | Symboles | Corps Subtils | Eléments | Huiles essentielles |
Racine ou Muladhara | ![]() |
Ethérique | Terre | Achillée Millefeuille Angélique archangélique Basilic Saint Bois de Santal Cannelle de Chine Carotte Costus Hélichryse Manuka Nard de l’Himalaya Patchouli Vétiver |
Ombilical ou Svadhisthana | ![]() |
Astral inférieur | Eau | Bois de Santal Carotte Ciste Orange douce Néroli Ylang-ylang |
Plexus solaire ou Manipura | ![]() |
Astral supérieur | Feu | Basilic Eucalyptus citriodora Fenouil Géranium Litsée Menthe citronnée Romarin (verbénone) Romarin (camphre) |
Coeur ou Anahata | ![]() |
Mental inférieur | Air | Basilic Epinette noire Epinette blanche Epinette bleue Menthe citronnée Myrte verte Nard de l’Himalaya Palmarosa Rose Sapin Verveine |
Thymus | Mental supérieur | Air/Ether | Cèdre de l’Atlas Epinette noire Epinette blanche Epinette bleue Eucalyptus radiata Myrte verte Myrte rouge |
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Gorge ou Vishudda | ![]() |
Causal | Ether | Cèdre de l’Atlas Elémi Epinette bleue Eucalyptus phellandra Laurier noble ou d’Apollon Menthe poivrée Myrte verte Sauge sclarée |
Frontal ou Ajna | ![]() |
Bouddhique | Lumière | Epinette blanche Hélichryse Hysope officinale Menthe poivrée Menthe des champs Romarin (verbénone Romarin (camphre) Sauge officinale |
Coronal ou Sahasrara | ![]() |
Atmique | Akasha | Cèdre de l’Atlas Cèdre de l’Himalaya Ciste ladanifère Cyprès Genévrier Lavande officinale Lavandin Manuka Nard de l’Himalaya |
Coronal supérieur | Atmique | Divinité | Ciste ladanifère Encens Manuka Palmarosa Rose Nard de l’Himalaya |
L’AROMATHERAPIE ET LA RINENCEPHALOTHERAPIE
Nous l’avons tous remarqué, les parfums jouent un rôle important dans notre vie de tous les jours sans que nous puissions vraiment expliquer pourquoi.
Je n’oserai dire que la réponse est simple mais elle est accessible à tous et mérite que l’on s’y intéresse.
L’homme, une fois adulte perd ce que l’on pourrait appeler l’intelligence instinctive pour utiliser et développer une intelligence conceptuelle. En effet, tous nos sens sont reliés à des concepts issus de notre mémoire familiale, de notre éducation, etc.
Un seul de nos sens fait exception à la règle, c’est celui de l’odorat.
L’odorat est géré par le rhinencéphale, étymologiquement Cerveau du Nez, mais également appelé Cerveau Lymbique, Cerveau Reptilien, Cerveau Originel.
Du fait de cette particularité, les odeurs sont directement reliées à l’intelligence instinctive, le peu qu’il nous reste de notre animalité.
Ainsi, les odeurs réveillent elles en nous des souvenirs sans nous permettre de les faire passer par le crible de la conceptualisation.
Certaines odeurs nous ravissent, d’autres nous dégoutent, d’autres nous rendent joyeux, triste, nostalgique sans que nous sachions vraiment pourquoi.
En effet, chaque évènement de notre existence est relié à des odeurs de lieu, de personnes, etc…
Cette relation va nous permettre par le biais de l’olfactothérapie ou de la rhinencéphalothérapie d’accéder à ces souvenirs, à ces mémoires et de les désactiver.
La recherche se fait en sélectionnant les huiles qui sans réflexion nous semblent désagréables et à partir de ce constat, chercher avec le patient la raison de ce refus. Le travail consistera donc à identifier la mémoire reliée à l’odeur et à la faire conscientiser au patient puis à la désactiver pour libérer la psychée de blocages nuisibles à notre équilbre.
Il est surprenant de voir au fil des séances les évolutions quand à l’appréciation des huiles essentielles et la libération que ressent le patient.
Extrait de l’ouvrage « La Santé par les Huiles Essentielles » de Jean-Claude Thimoléon